1 - El
Mercurio:
“Adriana” de
leyenda y con alta tensión sexual
2 - Classica:
Lever de rideau
3 - Le Temps:
Adrienne Lecouvreur
ou le bouquet qui tue 4 - Bay Area Reporter:
Adriana without
apology 5 - L'opéra:
Adriana Lecouvreur
6 - ClassiqueNews:
Adriana Lecouvreur.
Gheorghiu, Kaufmann 7 - Altamusica:
Heureuse Adrienne
8 - Star-Ledger:
Adriana Lecouvreur
9 - Anaclase:
Adriana Lecouvreur |
Adrienne Lecouvreur 10 - Rondo Magazin:
Adriana Lecouvreur
11 - Der Neue Merker:
Adriana Lecouvreur
12 - TUTTI magazine:
Adriana Lecouvreur
DVD, Blu-ray 13 - Resmusica:
Quatuor de stars pour Adriana
Lecouvreur 14 - Musicweb International:
Adriana Lecouvreur
- RECORDING OF THE MONTH 15 - Diapason:
Les folies
amoureuses 16 - Klassik.com:
Poetisches
Gesamtkunstwerk 17 - Proopera:
Adriana
Lecouvreur 18 - Classics Today:
Gheorghiu,
Kaufmann in Star-Power Adriana 19 - Ostthüringer
Zeitung:
Hinreißendes
Erlebnis 20 - Musica:
Ciléa, Adriana
Lecouvreur 21 - Classic Voice:
Ciléa Adriana
Lecouvreur ***** 22 - L'Opera:
Adriana Lecouvreur
23 - Amadeus:
Cilea, Adriana
Lecouvreur 24 - Opera News:
CILÈA: Adriana
Lecouvreur 25 - muzikus.cz:
Francesco
Cilea - Adriana Lecouvreur 26 - Classic Toulouse:
Rencontre de stars
27 - Diapason:
Les 100 plus beaux
DVD D'OPÉRA des tous les temps |
1
- Caruso fue el primer Maurizio de la historia. Tras él,
importantes tenores asumieron el rol: Bergonzi, Corelli, Del Monaco,
Carreras, Domingo. Y se diría que Jonas Kaufmann pone a todos en
entredicho. Kaufmann es un actor sin parangón, que no actúa sólo las
palabras del texto, sino la música misma, dotándola de un alma que no
existe en otras interpretaciones. A la vez, prolonga en los gestos el
sentido que quiere dar a una frase, de manera que el espectador se
convence de que aquello que él proyecta escénicamente está en la obra.
Aquí, Maurizio-Kaufmann es el objeto de deseo de dos señoras (Bouillon y
Lecouvreur), y es notable cómo las provoca de manera diferente: es un
impaciente joven apasionado con Adriana, y un hombre contrariado consigo
mismo, al vérselas con la exigente y ansiosa Princesa que no quiere
perder sus favores. Tras sus pianísimos, el timbre baritonal que sube de
manera inexplicable, el lirismo de “La dolcissima effigie” y el
abatimiento con que canta “L’anima ho stanca”, la sala cae rendida.
2 - Miraculeux sur le plan vocal, avec une gamme de
nuances que peu de titulaires de Maurizio ont déployé avant lui (un «
L'anima ha stanca » d'anthologie), Jonas Kaufmann est criant de vérité
en noble aux bottes crottées, un rien rustaud ; fougueux, il a raison de
bousculer les poses un peu convenues de sa partenaire, surtout soucieuse
d'être à son aise pour chanter.
3 - Quant à
Jonas Kaufmann, il signe là une incarnation majeure, témoignage
supplémentaire de son aisance dans tous les répertoires, allemand,
français ou italien. Or il n’a rien des tics de certains ténors
péninsulaires qui gonflent leur voix comme une grenouille: il joue de
son timbre sombre comme d’une corde de violoncelle, il l’éclaire
progressivement à partir d’une demi-teinte toujours colorée pour
affronter des aigus flamboyants. Inutile de dire que les perles noires
de ses yeux, son nez d’aristocrate et sa toison de sauvage conviennent
idéalement au personnage du beau militaire pour qui les femmes
s’entre-déchirent.
4 - Jonas Kaufmann, who
sang an achingly beautiful "La dolcissima effigie" on his recent Verismo
CD, is even more persuasive with it live and in context. Still, the
wonder of his Maurizio is its alertness to every moment of the part,
sung or not, and the simply amazing degree to which he shades it without
ever seeming to fuss. Here is audible proof that Kaufmann is the
greatest Maurizio since Caruso.
5 - Ce n'est pas
Adriana Lecouvreur mais Maurizio, conte di Sassonia que devrait
s'intituler cette captation, réalisée au Covent Garden de Londres, en
novembre-décembre 2010. C'est, en effet, Jonas Kaufmann surtout, que
l'on remarque et que l'on admire ! Dans un rôle auquel les plus grands
ont imposé leur marque, le ténor allemand réussit à apporter quelque
chose de nouveau. Fringant séducteur, il laisse deviner certains traits
nettement moins sympathiques de Maurizio, charmeur et conquérant certes,
mais aussi calculateur et un peu veule. Les couleurs cuivrées de son
timbre, la sensualité de ses accents ne sont pas pour rien dans le
trouble qui émane de son interprétation. À tel point que ce qu'il n'y a
pas de très italien dans sa voix - un reproche qu'on lui adresse,
parfois - apparaît ici comme un atout. Loin de la démonstration d'un
chant uniquement solaire, le côté sombre du personnage affleure en
permanence.
6 - Jonas Kaufmann est enivré,
embrasé; Gheorghiu, plus féminine et tendre que jamais; Olga Borodina,
monstresse instigatrice, perverse certes et soupçonneuse mais elle aussi
si humaine... femme blessée et amère au fond de son coeur. Même les
comprimari sont parfaits (Alessandro Corbelli fait un Michonnet épris et
conquis comme nous par l'admirable Gheorghiu)... A Londres, l'opéra et
ses perspectives scéniques, théâtre dans le théâtre (quand Michonnet
admiratif depuis la coulisse, commente l'art d'Adriana actrice, laquelle
paraît sur la scène théâtrale, fin du I)... Tout souligne ici la magie
de la scène, le passage ténu entre illusion et enchantement...
Production événement. La référence de l'opéra de Cilea en dvd.
7 - Kaufmann ne cessera jamais d’étonner. Avec
cette technique qui lui permet de distiller des sons piano incroyables
et émouvants quand il le veut, alternés avec de somptueux moments de
flamboyance vocale, un jeu dramatique exemplaire, il donne un relief
absolu au personnage de Maurizio.
8 - As
Maurizio, Jonas Kaufmann has the ideal chiaroscuro sound to portray both
poet and warrior. It’s great to hear his robust tenor at full force over
moderate accompaniment (as compared with his recent Wagner outings at
the Met) as he boasts of his military conquests. When his singing is
this focused and he doesn’t resort to crooning, he calls to mind Plácido
Domingo.
9 - Nulle mauvaise surprise avec Jonas
Kaufmann (Maurizio), ténor vaillant qui offre une gamme plus large que
ses seuls aigus, avec un chant nuancé et un timbre chaud.
10 - Allerdings stellt Jonas Kaufmann im Gegensatz zu
seiner Partnerin eine Figur aus Fleisch und Blut auf die Bühne. Die
Partie liegt ihm mit ihrer etwas tieferen Tessitura auch stimmlich sehr
gut. Man muss natürlich akzeptieren, dass der Sänger sich im Mezzoforte
und Forte am wohlsten fühlt, dann aber gibt es eine Menge zu genießen,
nicht zuletzt beeindruckende Spitzentöne.
11 -
Jonas Kaufmann: Kaum ein Tenor vor ihm hat je so klar zum Ausdruck
gebracht, was für ein egomaner „Mistkerl“ dieser Moritz von Sachen
(Maurizio) doch eigentlich ist, um den sich die beiden Diven mit großem
Einsatz kappeln. Und dazu singt er natürlich wie ein junger Gott, vom
Aussehen gar nicht zu reden.
12 - Le ténor
héroïque allemand Jonas Kaufmann n'est pas en reste et sa puissance
colorée, son chant extraordinairement naturel et un jeu scénique subtil
servent un Maurizio idéal. Le spectateur se montrera certainement
sensible à de petits détails d'interprétation, comme l'habile
retournement de situation montrant Morizio, embarrassé d'une fleur,
l'offrir à la Princesse à laquelle elle n'était pas destinée ! Une
caméra, par un judicieux gros plan, vient souligner le comique de cette
situation purement théâtrale.
13 - Jonas
Kaufmann lui est presque supérieur encore en Maurizo. Doté du physique
idéal, il n’hésite pas à faire ressortir la duplicité d’un personnage
manipulateur, partagé entre son ambition politique et la sincérité de
ses sentiments. Son chant vaillant et subtil, la beauté des ses phrasés
demeurent eux aussi tout à fait exemplaires.
14 -
Next to her is the most thrilling tenor we have today, Jonas
Kaufmann. There is an excitement about his voice and stage presence that
is infectious, and it’s hard not to get swept up in the experience of
watching him. His first entry in Act 1 is exhilarating as he strides
onto the stage singing the heroine’s name, and then goes into a
thrilling account of La dolcissima effighe. Every phrase is endowed
phrase with dark beauty. He does the music the great honour of taking it
seriously! Kaufmann’s voice has a low-lying, baritonal quality that
gives everything he sings an extra element of sensuousness, a real audio
treat for the listener. He is as capable of sounding thrilling (Il russo
Mencikoff) as he is of sounding jaded and weary (L’anima ha stanca). The
real highlights of the set are the pair’s duets. The lovely Act 4 duet
where Maurizio proposes marriage is gently communicative, almost
apologetic, while their Act 2 duet catches fire in a way that lifted me
out of my seat in the theatre and felt just as good on the screen.
Listen, by the way, to the astonishing diminuendo that Kaufmann achieves
on the final note of Act 4: pure class.
15 - Si
Maurice de Saxe n'offre pas à Jonas Kaufmann les mêmes abîmes qu'un
Werther, le beau ténor allemand s'y montre aussi passionnément investi
qu'idéal de noblesse et d'énergie vocales conjuguées - ah, ces piano qui
gardent l'assise sombre du timbre !
16 -
Samtige Piano-Effekte Als überzeugender Schauspieler verkörpert Jonas
Kaufmann einen attraktiven, virilen Maurizio, der so verwegen wirkt, als
käme er geradewegs aus einer Schlacht geritten. Kaufmann zeigt den
Grafen von Sachsen als Opportunisten, der zwischen seinen politischen
und erotischen Interessen schwankt und ein riskantes Doppelspiel mit
Adriana und der Princesse de Bouillon spielt. Als Sänger überzeugt er
nicht nur mit virtuos eingesetztem Messa di voce, samtigen
Piano-Effekten und dunkel schimmerndem Timbre, sondern gibt den
jungendlichen Liebhaber auch mit betörender Italianità und der
geforderten Dramatik.
17 - Tiene en Jonas
Kaufmann al compañero ideal para dar vida a esta pareja de enamorados.
El tenor alemán hace una creación del ingrato rol de Maurizio, Conde de
Sajonia. Iguala a Gheorghiu en intensidad dramática y tiene una
excelente química con ella. Vocalmente, el rol le queda como anillo al
dedo y podemos ver su excelente técnica en sus dos arias: ‘La dolcissima
effigie’ y ‘L’anima ho stanca’. Kaufmann matiza y llena de virilidad la
música de Maurizio y se luce de manera espléndida con un piano bellísimo
cuando dice: ‘Bella tu sei, tu sei gioconda’, para luego hacer un
crescendo maravilloso en la frase ‘Amor mi fa poeta’, recibiendo una
estruendosa ovación.
18 - And there’s (almost)
absolutely nothing to complain about with Jonas Kaufmann’s Maurizio.
This character—a sort-of cad who loves Adriana and pretends to love the
Princess to further his political ambitions—has as much, if not more,
beautiful music to sing than Adriana, and there’s really nothing
Kaufmann’s voice can’t do. It’s a German/Italian hybrid sound: heavy-ish
and baritonal but with gleaming high notes and the most staggering
control over dynamics. He can bang out a high B-flat and diminish it to
a whisper; he can sing at mezza-voce for long, long phrases; his fortes
are almost Corelli-like in their intensity. He acts well and is
devilishly handsome. What’s the complaint? Well, again—his vocal
effects, though stunning, are calculated, and we can see the stitching.
But he’s great nonetheless.
19 - Quasi im
Zehn-Minuten-Takt wird das Star-Aufgebot im Verlauf der Aufführung von
Beifallswogen überrollt: Angela Gheorghiu als Adriana und Jonas Kaufmann
als Maurizio - ein Traumpaar -,
20 - Jonas
Kaufmann è da molti punti di vista il Maurizio di Sassonia che abbiamo
sempre sognato: capace di rispettare tutti i segni dinamici sulla
partitura (e di aggiungervi un prodigioso diminuendo sul Si bemolle
acuto di « Morta! » alla fine dell'opera), riuscendo a conciliare - come
pochissimi tenori prima di lui - il tenero amoroso con l'uomo di guerra.
La sua tecnica basata (a quanto pare) sul costante abbassamento della
laringe, gli impedisce di fare vivere gli accenti minimi coi) la stessa
duttilità della Gheorghiu, ma la musicalità e la consapevolezza teatrale
della sua interpretazione sono di assoluto rilievo.
21 -
Così come Kaufmann - una volta di più - rivolta come un vecchio
calzino il proprio personaggio. Ne fa un fascinoso mascalzone lavorando
su mezzevoci quasi incredibili (sìssì, d'accordo: qualche sospetto di
falsetto fa capolino, ma a mio parere ci sta benissimo perché la lieve
falsità vocale finisce col sottolineare la fatua ironia del suo eloquio)
che trapassano in subitanei abbandoni di virile incisività, cui molto
contribuisce quel suo compatto timbro brunito, e moltissimo la vasta
tavolozza cromatica di cui sostanzia un fraseggio straordinariamente
ricco di sfumature, ciascuna col corrispondente gestuale a completarla
nella direzione d'una giovanile, travolgente spontaneità. Insieme alla
Gheorghiu (che l'inizia con un superbo "Poveri fiori"), l'intero
quart'atto è un memorabile capolavoro, apice il duettino "No, la mia
fronte" tutto alitato sul soffio d'una mezzavoce che il suo galleggiare
sempre sul fiato rende però corposa e timbratissima.
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