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Le Temps,
2.10.2010 |
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Jonas Kaufmann, «Verismo»
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Jonas
KaufmannVerismo(Decca/Universal) En choisissant d’ouvrir son récital d’airs
du répertoire vériste par un extrait du Giulietta e Romeo de Zandonai, le
ténor allemand marque bien ses intentions: ne pas présenter seulement les
tubes attendus (Paillasse et Turiddu), mais faire aussi découvrir quelques
pages oubliées (par exemple I Lituani de Ponchielli), et surtout montrer que
le raffinement, la nuance subtile, le legato parfait vont parfaitement de
pair avec le pathos bien senti, les aigus flamboyants et la voix largement
portée sur les flots de l'orchestre (excellente Santa Cecilia de Rome
emmenée par Antonio Pappano). Ainsi l'incomparable Lohengrin, l'émouvant
Florestan, bref le meilleur ténor de sa génération montre sa capacité
exemplaire à dominer le genre avec un brio convaincant et un charme
ravageur.
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